L’auto-médic-ation n’est peut-être finalement pas le bon terme… En effet, la gestion personnelle et personnalisée de sa santé n’étant pas toujours liée à la prise de médicaments, c’est vrai qu’on a tendance à l’oublier. Pour agrémenter mes propos, j’ai particulièrement apprécié relire cet édito qui date un peu (mars 2007) mais qui fait bon rappeler que la médication est un moyen pour prévenir et/ou guérir, mais seulement un moyen parmi d’autres, à utiliser avec précaution…
- Le « switch » défini par la revue Prescrire :
Transformer des médicaments de prescription en médicaments grand public, mais aussi à recycler sous label “vu à la télé”, des vieilleries jadis sur prescription, et jugées plus assez bonnes pour être remboursables.
- Quelques principes simples et de bon sens à mettre en place d’urgence :
1. Retirons du marché les médicaments dont la balance bénéfices-risques est défavorable…
… au lieu de se contenter de les dérembourser et de les laisser vendre en toute hypocrisie.
2. Définissons collectivement, clairement et précisément les règles du jeu de l’ordonnance et du remboursement…
- ce qui relève de la prescription médicale du point de vue de la qualité des soins, et ce qui n’en relève pas ;
- ce qui doit être pris en charge par l’assurance maladie, et ce qui n’a pas à l’être…
3. Reconnaissons les pharmaciens comme de vrais professionnels de santé…
… capables d’une démarche de soins indépendante appelée conseil pharmaceutique, pour laquelle, comme dans d’autres pays, des médicaments spécifiques, adaptés, à la balance bénéfices- risques favorable, doivent être conçus.
4. Informons de manière prolongée, approfondie et adaptée la population…
… afin de les aider à la “dé-médicamentation”. Ce travail est l’affaire de tous : du prescripteur au dispensateur de conseils (également délivreur).
La santé, ce n’est pas toujours une affaire de médicaments : nécessité, inutilité ou risqué selon les cas et selon les patients. Remedeo : Un patient. Un conseil.
PS : Si nous avons choisi le substantif « Remede » dans notre nom d’entreprise », c’est totalement dans cet esprit là, le « bon » remède n’étant pas toujours (et loin de là) un médicament… Remedeo souhaite s’inscrire dans cette démarche globale de prise en charge de sa santé en proposant par exemple des conseils hygiéno-diététiques en fonction de ses symptômes…
Sources
- La revue Prescrire – Mars 2007 / Tome 27 N°281 – Page 161
